Les boissons sans alcool : un secteur plus audacieux qu’il n’y paraît !
Lorsque Sébastien Specht prépare avec ses associés la création de leur entreprise, comme tout étudiant d’école de commerce qui se respecte, il commence par analyser le secteur ciblé. Sur le marché de l’agroalimentaire, les 4 compères identifient assez vite un créneau porteur du côté des jus de fruits et des cocktails sans alcool. Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est bien souvent au niveau du goût que les boissons de leurs concurrents pêchent !
Les 4 associés misent sur des jus de fruits avec de vraies qualités gustatives, sans colorants, ni conservateurs, ni arômes de synthèse. Pour parvenir à ce résultat, ils intègrent dans le process de fabrication des ingrédients premium comme les abricots Bergeron de la vallée du Rhône, les pommes du Tarn-et-Garonne, l’ananas Victoria de la Réunion, etc.
Pour dépoussiérer l’image un peu fade des boissons soft, ils créent également d’audacieux cocktails de jus de fruits aux noms qui détonnent, comme la Nymphette Délicieuse (Fraise-Goyave-Violette) et la Cougar Puritaine (Mangue-Citron vert-Verveine).
Mais de la (bonne) idée à la rentabilité, la route s’avère plus sinueuse que prévu. Refroidis par les coûts d’acquisition client en B to C, les cofondateurs pivotent et s’orientent progressivement vers un modèle B to B, bien plus profitable pour eux.
La rationalisation progressive des processus logistiques
À l’heure actuelle, la Boissonnerie de Paris reçoit toujours des commandes de particuliers par l’intermédiaire de son e-shop. Mais ce sont les cafés, bars, restaurants et épiceries fines qui composent l’essentiel de la clientèle, soit en direct, soit via les grands distributeurs de boissons (Rouquette, La Compagnie des Boissons Vivantes, etc.).
Tout en structurant leur entreprise, les dirigeants de La Boissonnerie s’attachent à en rationaliser les méthodes de travail, pour améliorer à la fois la rentabilité et la satisfaction client. Comme le souligne Sébastien Specht, « nous avons beaucoup travaillé sur un certain nombre de processus, de la commande à la livraison, pour rendre le meilleur service possible aux clients et faire en sorte que la satisfaction soit toujours au rendez-vous ».
Le dirigeant se penche notamment sur la question de l’automatisation des processus logistiques. Les membres de l’équipe continuent de prendre les commandes des professionnels par mail ou par téléphone, avant de les saisir dans leur CRM. Ça fonctionne assez bien, car l’entreprise est désormais sur un modèle de repeat business : ce sont souvent les mêmes clients qui passent commande, et leurs demandes varient peu d’une commande à l’autre.
Google Maps en revanche n’a pas résisté à ce processus de rationalisation.
« Nous livrons en propre les CHR et les boutiques qui répondent à 2 conditions : ils se situent en région parisienne, et ils travaillent avec nous en direct, sans passer par un grossiste. On se débrouillait avec un bon vieux Google Maps, qui marchait assez bien quand on livrait un nombre restreint de clients. Mais dès qu’on a beaucoup plus de clients, qui ont chacun leurs contraintes spécifiques, ça fonctionne nettement moins bien. Google Maps ne permet pas non plus de gérer le taux de chargement du véhicule, et il manque certaines fonctionnalités essentielles pour la qualité de service : le suivi de livraison, la preuve de livraison, etc. » explique Sébastien Specht, cofondateur de la Boissonnerie de Paris.
Le rôle essentiel des algorithmes pour planifier des tournées efficaces
Sébastien Specht dispose désormais de plusieurs mois de recul sur l’utilisation d’AntsRoute. Son équipe planifie uniquement des tournées de livraison, car la Boissonnerie ne gère pas encore la consigne. Le bilan est d’ores et déjà très positif, en particulier sur la question de la planification des tournées.
J’apprécie vraiment la facilité de planification et d’organisation des tournées. Par rapport à Google Maps, AntsRoute nous fait gagner au moins 30 à 45 min par jour sur la préparation des tournées. Nous réussissons à effectuer plus de points de livraison sans augmenter le nombre de tournées, puisque nous réalisons toujours une seule tournée par jour avec AntsRoute. »
Cet été, en l’absence d’un livreur, le dirigeant a même eu l’occasion de tester AntsRoute sous un nouvel angle, avec l’application destinée aux chauffeurs. Et là encore, le bilan est très satisfaisant.
« La tournée planifiée par AntsRoute n’est pas celle à laquelle on aurait pensé en premier, ou celle qui nous semble la plus « logique » à nous humains. Mais force est de constater que l’algorithme pense à des solutions que je n’aurais pas forcément imaginées, et qui tiennent très bien compte en réalité des contraintes fixées par les clients. Dans notre métier, les restaurants ont des horaires de réception assez contraignants. Par exemple, ils acceptent d’être livrés entre 10 h et 11 h 30. Et si le camion se présente en dehors de ces horaires, la livraison est refusée. Le cerveau humain a tendance à se dire qu’il trouvera la meilleure solution, mais c’est rarement le cas. L’algorithme a bien plus raison que l’humain !
Quand on compare notre solution et celles utilisées par nos partenaires, on se demande toujours pourquoi ils ne sont pas encore passés à AntsRoute. On est très contents et on partage l’info autour de nous ! »
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