La chaîne logistique qui relie les usines de production de matières premières au client final est de plus en plus longue, mais aussi de plus en plus fragile, comme nous l’ont brutalement rappelé la crise sanitaire et la guerre en Ukraine.
Pour améliorer la visibilité de votre chaîne d’approvisionnement et prendre les meilleures décisions en temps réel, vous devrez analyser et optimiser un grand nombre de paramètres : relations avec les fournisseurs et les prestataires, logiciels de gestion de la supply chain, coûts et délais de livraison, etc.
Loin de se réduire à un simple exercice de modélisation, il s’agit de mettre en place des outils de pilotage et une stratégie à long terme pour améliorer les processus logistiques, et donc les performances de votre entreprise.
Sommaire de l’article :
L’optimisation de la chaîne d’approvisionnement est au cœur des défis logistiques actuels. Pour le responsable d’exploitation, c’est la garantie d’une meilleure gestion des flux et d’une résistance face aux aléas du marché.
La chaîne d’approvisionnement, également appelée supply chain en anglais, désigne l’ensemble des acteurs et des flux qui vont permettre à des produits d’être livrés à un client final.
Parmi les maillons qui constituent cette chaîne d’approvisionnement, on retrouve le plus souvent :
Cette définition de la supply chain reste cependant très théorique et doit être adaptée entreprise par entreprise.
Entre un producteur de boissons artisanales comme La Boissonnerie de Paris et un groupe international comme Coca-Cola, les processus de modélisation et d’optimisation de la chaîne d’approvisionnement seront évidemment très différents.
Ce qui compte avant tout, c’est de déterminer des objectifs concrets et mesurables pour rendre votre entreprise plus compétitive et rentable. Selon votre stratégie et votre modèle d’affaires, vous pouvez vous attacher à :
Le premier problème qui affecte l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, c’est bien souvent le cloisonnement des informations. Les différents flux de données se retrouvent agrégés en « silos », qui ne communiquent pas les uns avec les autres.
D’emblée, on pense aux difficultés de communication rencontrées par des entreprises liées entre elles au sein de la chaîne d’approvisionnement. Par exemple, une usine de production et ses fournisseurs, ou un prestataire logistique et ses donneurs d’ordres.
Mais ce problème se pose aussi très souvent au sein d’une même entreprise en raison d’un système d’information obsolète, ou tout simplement, de services qui ne connectent pas leurs données : le service achats et la production, la production et le service transport, etc.
Pour optimiser l’échange des informations au sein de la supply chain, vous devrez cartographier :
Après avoir répertorié les différents outils informatiques par lesquels transitent des informations pertinentes, encore faut-il optimiser leur utilisation, et donc leur coût de revient.
Tous sont-ils réellement utiles ? Font-ils toujours référence sur votre marché ? Des solutions concurrentes seraient-elles plus efficaces pour améliorer ou mesurer vos indicateurs de performance (KPI) ? Votre entreprise a-t-elle intérêt à cumuler plusieurs outils ou vaut-il mieux adopter une plateforme centralisée ?
Ces dernières années, l’arrivée en force des logiciels SaaS, hébergés dans le cloud, a profondément changé la donne.
Ces outils, où l’éditeur prend en charge le stockage des données et les mises à jour, ont contribué à accélérer la transition digitale de nombreuses entreprises, notamment des plus petites.
Autre avantage des logiciels SaaS : la plupart des éditeurs ont prévu des « passerelles » pour leur permettre d’échanger automatiquement des données utiles, et donc de connecter des flux d’informations. Ces systèmes peuvent prendre plusieurs formes :
L’autre bonne nouvelle, c’est que dans la plupart des cas, la mise en place de ces connecteurs est déjà incluse dans votre abonnement, ou ne nécessite qu’un passage à un plan tarifaire supérieur.
Selon votre métier, d’autres technologies innovantes peuvent vous aider à optimiser la supply chain comme :
L’objectif de la démarche n’est évidemment pas de vous lancer dans des achats tous azimuts, peu compatibles avec la gestion sereine de votre trésorerie.
Il s’agit plutôt d’identifier les tâches non stratégiques, répétitives ou à faible valeur ajoutée, que vous avez intérêt :
Prenons l’exemple d’un processus que nous connaissons particulièrement bien, celui de l’optimisation des tournées de transport. Entre la planification des feuilles de route, la gestion des bons de livraison, la communication aléatoire avec les clients et les imprévus, certaines entreprises consacrent plusieurs heures par jour à ces opérations !
Or, grâce à des algorithmes très puissants capables d’analyser des flux massifs de données, l’efficacité d’un bon logiciel de transport est aujourd’hui largement supérieure à celle d’un humain, tout en éliminant les oublis et les erreurs de saisie.
Grâce à notre logiciel, la plupart de nos clients ont gagné plusieurs heures chaque jour, qu’ils ont mis à profit pour monter en compétences et améliorer la qualité de leurs services ou de leurs produits.
Il en va de même pour de nombreuses tâches chronophages, qui grignotent littéralement le temps de vos équipes : inventaires, gestion administrative, appels répétés aux chauffeurs, aux partenaires, etc.
En identifiant peu à peu des solutions pour déléguer ou automatiser ces opérations, vous dégagez du temps pour permettre à vos salariés de se consacrer à leur cœur de métier, et ainsi créer plus de valeur ajoutée.
Vous constatez les premiers résultats de vos actions ? Gardez néanmoins à l’esprit que l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement est un processus itératif.
Vous devrez suivre en continu les indicateurs de performance (KPI) pour identifier rapidement les anomalies, les marges de progression, et trouver des solutions pour tendre vers une meilleure efficacité.
Ce travail de pilotage de la performance est d’autant plus aisé que les différents outils informatiques fournissent aujourd’hui aux managers un grand nombre d’informations chiffrées et de tableaux de bord très faciles à interpréter.
C’est l’une des grandes leçons de la pandémie pour le management : la donne peut changer très vite, en raison d’événements qui semblaient encore impensables 3 mois plus tôt.
Au niveau mondial, les chaînes d’approvisionnement sont mises à rude épreuve : crises sanitaires, climatiques, conflits géopolitiques, flambée des coûts des matières premières, pénurie de chauffeurs, etc.
Pour rendre la supply chain plus efficace, mais surtout plus résiliente, les entreprises doivent mettre en place des processus pour fluidifier la prise de décisions et favoriser une réponse en temps réel.
De façon très concrète, vous pouvez par exemple améliorer votre sourcing et diversifier les fournisseurs pour réagir rapidement en cas d’alerte sur les stocks.
Si vous gérez des salariés itinérants, vous pouvez aussi mettre à leur disposition des outils informatiques adaptés pour :
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