Le millésime 2020 fut exceptionnel pour l’e-commerce, en France comme dans le monde. Selon les chiffres FEVAD/Médiamétrie, les Français ont dépensé l’année dernière 112 milliards d’euros pour leurs achats sur le web, soit 8,5 % de plus qu’en 2019. La tendance n’est pas près de s’inverser, puisque 80 % des consommateurs déclarent qu’ils achèteront encore plus de produits et de services en ligne dans le futur.
Mais si l’avenir de l’e-commerce s’annonce radieux, la concurrence est aussi de plus en plus féroce. En gardant à l’esprit ces 7 tendances de fond en matière de commerce électronique, préparez dès aujourd’hui une stratégie marketing efficace pour votre site e-commerce.
Sommaire de l’article :
Durant cette année atypique, les confinements et couvre-feux successifs ont contraint de nombreuses boutiques physiques à accélérer leur transformation digitale. Certains commerçants ont créé dans l’urgence un site internet. Mais pour vendre leurs produits en ligne, les entreprises locales ont surtout fait confiance aux places de marché. Ils ont fait appel aux services de géants du web comme Amazon ou Cdiscount, mais aussi à des marketplaces régionales ou thématiques.
Le bilan de cette stratégie marketing est très positif. La progression des places de marché a doublé par rapport à l’année précédente. Sur toute l’année 2020, la FEVAD annonce même une croissance impressionnante de 53 % des ventes en ligne de magasins physiques. Pour les commerçants locaux les plus dynamiques, le digital a donc plutôt bien rempli sa mission inédite d’amortisseur économique.
Cette année hors norme pour les commerces de détail le fut aussi pour de grandes chaînes nationales. Des groupes comme Fnac-Darty ou encore Maisons du Monde ont profité de cette crise pour renforcer les interactions positives entre magasins en dur et commerce électronique. Le trafic en ligne vient soutenir les ventes en boutique, et vice-versa : click & collect, drive, livraison gratuite dans les points de vente de la marque, remises supplémentaires en magasin pour des clients conquis en ligne, etc.
Pour réussir ce pari de l’omnicanalité, les marques se fixent un objectif d’environ un tiers des ventes grâce au canal digital.
Cette stratégie omnicanale suppose évidemment de lourds investissements marketing : stratégie SEO, publicité sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, etc.
Il semble bien loin, le temps où un achat sur le web commençait forcément par une recherche Google. Acheter en ligne à tout moment depuis n’importe terminal devient une évidence, et de nouveaux canaux d’acquisition émergent.
Le M-commerce, l’e-commerce sur mobile, a séduit en 2020 40 % des cyberacheteurs, et de nombreuses ventes en ligne s’amorcent désormais sur les réseaux sociaux. Après le social selling, qui consiste à utiliser les réseaux sociaux pour encourager des interactions avec des clients potentiels, certaines marques entendent passer au social shopping. Facebook, Instagram ou Twitter développent des fonctionnalités natives pour acheter directement des produits ou des services, sans jamais sortir de la plateforme.
Facebook propose aux marques d’intégrer leur catalogue produits à leur page professionnelle, tandis qu’Instagram a implémenté la fonctionnalité « Buy in App ». Lorsque le client clique sur un contenu comme une photo ou une story, la vente peut se faire en quelques clics.
Vous pensiez que le téléshopping était complètement has been ? Détrompez-vous ! La tendance du livestream shopping, le shopping en direct, nous vient tout droit de Chine. Et cette forme surprenante de téléachat enregistre une croissance impressionnante.
Confortablement installé devant une série Netflix ou une vidéo diffusée en temps réel, vous ajoutez à votre panier les produits présentés en ligne par un expert. Dans le même ordre d’idées, de plus en plus d’entreprises développent des applications dédiées pour permettre aux consommateurs d’acheter un produit depuis une publicité intercalée dans un flux vidéo.
D’après une étude Forrester Consulting pour le géant chinois de l’e-commerce Alibaba, 70 % des utilisateurs se disent intéressés par ce type de vente en live, à commencer par les 18-34 ans, les plus accrocs au format vidéo.
Les enceintes connectées trouvent leur place dans un nombre grandissant de foyers : Amazon Echo, Google Home, HomePod pour Apple, etc.
Logiquement, les ventes sur ces interfaces progressent en même temps que la recherche vocale. Aux États-Unis, 22 % des propriétaires d’enceintes intelligentes s’en sont déjà servi pour une session de shopping en ligne.
Le développement des ventes par chatbot s’inscrit dans cette même tendance du commerce conversationnel.
Dans l’univers virtuel d’internet, la collecte en masse de données sur vos goûts, vos loisirs ou vos habitudes est bien réelle. L’e-commerce fait même partie des terrains de jeux fétiches des experts du big data. Avec un marché de la data estimé à plus de 200 milliards d’euro, c’est la tendance forte du futur de l’e-commerce.
Pour favoriser les conversions, les applications de l’intelligence artificielle sont multiples : personnalisation des prix selon la saison ou le profil des clients, recommandations d’achat inspirées par votre historique de navigation, suggestions de looks, de lectures, etc.
Les consommateurs ne semblent pas s’offusquer de cet usage massif de leurs données, à condition que leur recherche et leur parcours d’achat en soient réellement facilités.
Il y a quelques années, Ikea avait ouvert la voie de l’achat immersif en proposant aux internautes d’intégrer virtuellement un meuble ou un canapé dans leur salon. Depuis, les expériences d’achat immersives se sont étendues à de nombreux autres secteurs. Les initiatives se multiplient pour vous permettre de chausser une paire de lunettes virtuelles, ou d’essayer un vêtement dans une cabine 3D.
La célèbre plateforme de création de sites e-commerces Shopify a ainsi mis au point Shopify AR, un outil innovant destiné à rendre la réalité augmentée accessible à des marques plus modestes.
La demande est massive partout dans le monde, puisque 78 % des consommateurs affichent leur curiosité face à une telle expérience immersive. Mais ils sont presque aussi nombreux à douter de son intérêt réel.
OK pour l’écran holographique ou la cabine d’essayage virtuelle. Mais la réalité augmentée doit dépasser le stade du gadget pour devenir véritablement utile.
Certes, la dimension économique joue un rôle indéniable dans l’essor des produits de seconde main. Mais plus de la moitié des consommateurs se déclarent sensibles à l’impact écologique de leurs achats. Des plateformes comme Backmarket, Vinted ou le Bon Coin répondent parfaitement à ces préoccupations.
En réponse aux excès de la fast fashion et de la mondialisation, les internautes se tournent aussi de plus en plus vers les friperies en ligne et les sites proposant des produits éthiques, écologiques, fabriqués en France, etc.
Cette accélération de la transition digitale concerne également les ventes entre professionnels. D’après les chiffres du panel iCE 100, les ventes aux professionnels ont progressé de 11 % en France sur l’ensemble de l’année, malgré des résultats très mitigés au premier semestre.
L’avantage va aux marques capables de personnaliser au maximum l’expérience utilisateur, pour réussir à faire basculer vers le digital le cycle de vente B to B traditionnel — étude du besoin/devis personnalisé/produit ou prestation sur mesure.
La pandémie a comprimé les budgets partout à travers le monde. Dans ce contexte, les nouveaux services de paiement flexible retiennent l’attention des marques et des consommateurs : paiement différé, fractionné, par mobile, par messagerie, etc. Shopify indique par exemple que depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de marchands proposant un service de règlement différé a bondi de 60 %.
Les spécialistes de la logistique prédisent aussi une livraison de plus en plus internationale. Sendcloud, spécialiste de l’envoi de colis pour les e-commerçants, annonce qu’en 2022, une livraison sur 4 sera transfrontalière.
Enfin, les clients accordent une importance croissante à la qualité de l’expérience de livraison. Ils sont notamment friands de solutions d’expédition à la carte : livraison garantie, écologique, express, à l’étage, le week-end, etc. Pour autant, ils n’attendent pas forcément une livraison par drone en moins de 30 min, comme le promet Amazon !
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